La douleur et la tristesse. Tout est dit
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 Le véritable amour selon vous ?

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2 participants
AuteurMessage
Valerien
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Valerien


Nombre de messages : 39
Age : 32
Date d'inscription : 25/02/2008

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MessageSujet: Le véritable amour selon vous ?   Le véritable amour selon vous ? Icon_minitimeMar 26 Fév - 20:49

Tout est dans le titre.
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Zes
Tristounet
Tristounet



Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 26/02/2008

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MessageSujet: Re: Le véritable amour selon vous ?   Le véritable amour selon vous ? Icon_minitimeMar 26 Fév - 21:58

Allez, on va se jeter dans l'explication puisque c'est à cause de moi que ce sujet est ouvert Very Happy

Dans mon histoire je me suis souvent senti mal à l'aise vis à vis de mes amours et il m'ont souvent laissé un goût que j'avais de la difficulté à comprendre et à analyser. Mais avec du recul je me suis fait une idée plutôt précise de ce que semble être le vrai amour à mes yeux.

Exemple de problème que j'avais parfois. Je me sentais complètement obnubilé par la personne aimée, elle m'envahissait mon espace intellectuel de pensée, de désir et de tendresse et s'imposait à moi avec la force d'un besoin qui avait des apparences d'importances vitales. Mais avec du recul et un minimum d'esprit critique il est évident que je vivais très correctement avant de connaître cette personne et que j'ai vécu très correctement après avoir connu cette personne. Il n'y avait rien de vital là dedans, mon impression subjective que j'allais "mourir" sans elle n'était qu'une illusion qui crée en réalité une forme de dépendance sournoise envers la présence de la personne "aimée". Une fois cette observation internalisée il m'a été plutôt claire que ceci n'est pas vraiment de l'amour, c'est plutôt un état physico-chimique de dépendance affective induit par une autre personne qui donne l'illusion d'un besoin impérieux d'être avec l'autre et que l'autre est quasi la seule source possible de mon bonheur. J'associe donc cet "amour" à un leurre, la nature tire ses petites ficelles biochimiques et nous vider de notre esprit critique pour nous faire acomplir l'acte de "mise en couple" classique qui devrait probablement aboutir à l'acte de reproduction a un moment ou a un autre. Il n'y a donc pour moi dans cet état de quasi obséssion envers une autre personne aucun amour là, juste des ficelles que tire la nature pour nous amener à d'autres actes. J'aurais donc plutôt tendance à associer cet état à un état de manque, de dépendance comme on peut l'être envers une substance biochimique quelqconque, mais absolument pas en l'amour.

Autre exemple de notion qui m'ont longtemps intrigué c'est que lorsque j'étais amoureux j'ai très souvent été jaloux. Lorsque la personne que je pensais aimer parlait avec d'autres, s'amusait avec d'autres, riait avec d'autre je sentais très nettement un malaise intérieur qui était de la jalousie. Après quelques années de recul et d'instrospection sur la légitimité de cette jalousie j'ai pu entrevoir des choses plus profondes et intéressantes m'aidant à mieux définir ce que je perçois comme étant le vrai amour. Je ne perçois dans la jalousie que la frustration de ne pas pouvoir contrôler totalement les agissement d'un autre être que soi, la jalousie est une sorte de colère contre soi-même de ne faire de l'autre une sorte d'esclave qui agirait exactement comme nos projections de l'amour idéal le voudraient. A ce moment là j'ai déjà saisit le fait qu'il me serait absolument impossible d'associer la jalousie au vrai amour, car lorsque l'on aime vraiment quelqu'un c'est pour ce qu'il est objectivement et pas pour ce qu'on voudrait qu'il soit ou fasse.

De là vient un deuil à faire. La jalousie doit être enlevée de tout amour véritable car dans le cas contraire l'autre n'est plus une personne aimée elle devient un réceptacle de nos projections de l'amour idéal et on ne l'aime plus pour ce qu'elle est mais on l'aime pour la possibilité qu'elle nous donne de projeter sur elle nos fantasme de ce que devrait être l'amour idéal comme on l'imagine. Donc si on supprime complètement la jalousie ceci implique que l'on doive par logique faire son deuil de tout sentiment de possésivité envers la personne aimée. Je m'explique, une fois que l'on a réussit à se débarasser de la jalousie on a donc réussit à se débarasser de l'envie de contrôler l'autre étant donné que nos projections on été effacées. Si le deuil de la possésivité arrive à maturité on doit après cela arriver à comprendre que si on aime vraiment quelqu'un on l'aime inconditionnellement, il n'y a plus de condition à cet amour que ce soit des conditions de fidélité, de qualités ou de défauts, il ne reste qu'un amour quasi-désincarné pure presque au dehors de la caverne platonicienne. L'idée pur d'amour qui est un sentiment de bienveillance et de respect total envers l'autre quels que soit ses actes envers nous.

Là surgit le paradoxe, car comment aimer spécifiquement quelqu'un si cet amour pur et vrai ne peut naître que dans l'incoditionnalité des critères de départ. M'est d'avis à partir de ce paradoxe que l'amour vrai dans ces conditions ne peut pas être dirigé vers une seule personne spécifique (car dans ce cas cela deviendrait un amour conditionnel) mais ne peut qu'être dirigé incondtionnellement vers la vie, l'homme, la nature etc... Voilà, à moins que dans ma manière de digérer mes expériences amoureuse j'ai fait quelques syllogismes j'en arrive au points suivants :

- l'amour exclusif dans un couple ne peut jamais être l'amour vrai car il est teinté de possésivité et devient donc un amour conditionnel qui n'est qu'un sous produit de l'amour vrai qui lui ne me semble pouvoir exister que dans son essence d'incondtionnaltié. Ce que l'on appelle donc amour n'est qu'un mélange de désir et de possésivité d'un autre être humain dans une conditionnalité forte. J'appellerai cela un amour dérivé si on s'en tient à la vision platonnicienne de l'allégorie de la caverne, les couples sont dans la caverne et regardent le feu en pensant qu'il s'agit du soleil.

- compter sur un autre être humain pour faire son bonheur me semble être la chose la moins aimante que l'on puisse lui faire. Faire partie d'un couple parce que l'autre me rend heureux me semble aussi naif que d'épouser son paquet de cigarette parce que lorsqu'il est là on se sent moins mal ou mieux à choix. La seule personne qui puisse me rendre heureux c'est moi-même et entrer dans un couple ne doit pas avoir pour but mon bonheur car il ne s'agirait dans ce cas que d'une projection que l'on fait sur l'autre. Le bonheur devrait à mon sens pré-exister au couple pour éviter ce type de projection et d'attente que l'on projette sur l'autre. Pour ma part je ne me sens aucunement capable d'être la condition du bonheur de quelqu'un, c'est une responsabilité que je me sentirais incapable d'assumer et c'est une relation de dépendance à l'autre que je trouve plutôt malsaine.

- l'amour vrai devient un amour qui n'est jamais dirigé spécifiquement envers une persone mais qui est irradie dans l'univers entier, c'est un état de bienveillance respéctueux d'aimer sans aucun jugement ni attente, il ne ressemble en rien en ce que l'on nous propose comme amour de couple.

- le moyen le plus proche de vivre un "amour vrai" avec une personne spécifiquement me semble être l'amitié de tout. Etre avec une personne que l'on voit comme un ami mais avec qui l'on a plaisir à avoir des relations intimes sensuelles sans aucune possésivité, exclusivité ou autre jalousie. On laisse l'autre vivre sa vie et faire les expériences qu'il veut de son côté et on se sent content de lui laisser cette liberté de vivre sa vie comme il l'entend dans le respect total de ses envies sans projeter d'attente spécifique sur l'autre. Voilà ce qui dans un "couple" me semblerait être "l'amour" le moins éloigné de l'amour vrai.

- Ne rien attendre de l'autre et le laisser être ce qu'il est me semble au quotidien être la seule façon d'approcher l'amour vrai d'une manière pragmatique.

Voilou voilou Wink
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