Eléa, un certain mois de décembre,
Je t'aimais plus que profondément,
Eléa, ils ont refaits ta chambre,
Par ce que tu est partie doucement.
Eléa, ton lit était bien fait,
Quand le téléphone chez nous à sonné.
Eléa, pour toujours, et à jamais.
Le jour se couche et il à décroché.
Eléa, âme de mes nuits absentes,
Je n'oublierais jamais cette chute violente
Eléa, Cette phrase déchirante,
J'ai crié et eut des envies sanglantes.
Eléa, il m'a fallut ça,
Pour prendre conscience,
Eléa, que tu étais mieux que moi,
Et les jours difficiles commencent.
Eléa, la terre tourne sans toi,
Le soleil me fait toujours mal,
Eléa, je ne cicatriserais pas,
Comme ses entailles dans mes bras.
Eléa, le souvenir à raison de moi,
Tu est loin, absente mais éternelle,
Eléa, tous les jours je pense à toi,
Qui vole avec de jolies ailes.
A ma mère, Eliane
(1958-2001)